Frédéric Perrin-Pilatus, artiste photographe
Frédéric Perrin-Pilatus est né en 1980, en région parisienne. Il a découvert la photographie très tôt, à l’âge de sept ans. Tout a commencé par un petit appareil photographique en plastique que ses parents lui avaient donné ; une passion était déjà née. Bien plus tard, après des études en mathématiques et informatique, il s’est ensuite dirigé vers un métier plus proche de sa créativité, en tant que designer dans le numérique.
Pendant toutes ces années, la photographie a continué de l’accompagner, ainsi que le dessin. C’est au cours d’un congé sabbatique en 2022 qu’il a décidé d’explorer en profondeur ses axes artistiques : la photographie de nature, lui qui est pourtant né en milieu urbain, et la peinture de paysages contemplatifs, une nature rêvée.
Frédéric a été récompensé par un premier prix en 2016 dans le concours I Shot It, catégorie photographie de paysage.
La photographie et sa pratique régulière du dessin l’ont conduit à se diriger vers la peinture à l’huile depuis 2020, exploration naturelle de ses recherches autour de l’arbre, de la contemplation et des paysages mystiques. Pour représenter la nature, les arbres, les forêts, l’eau, les couleurs du soir, les ambiances de l’hiver ; sans oublier l’humain, et ses émotions qui le traversent dans une nature qui le transcende.
Démarche et matériel utilisé
Frédéric Perrin-Pilatus a développé avant tout une approche contemplative de la photographie. Amoureux de la nature, des arbres, des mers, des lacs, des contrastes des villes, l’artiste apprécie revivre les instants oniriques déclenchés par les voyages et le quotidien, peu importe qu’ils soient vécus ou imaginés.
Pour le paysage, l’emploi du matériel photographique en moyen-format à large surface sensible, désormais en numérique, et de longs temps d’obturation en pose longue souligne une observation qui se révèle sur la durée, au travers du passage du temps.
Les vagues, les nuages et les ciels se perdent et se dissolvent, les fines branches et les feuilles s’atténuent sous leur fragilité ; la lumière est impermanente, parfois mélancolique. Les arbres sont magnifiés dans leur structure ; l’artiste les personnifie en réalisant leur portrait.
C’est avec un matériel minimaliste que le photographe saisit ses instants rêvés lors de ses voyages, et de son quotidien. Un seul appareil et une focale fixe entièrement manuelle.
La photographie est créée entièrement lors de la prise de vue, avec un minimum d’ajustements, afin de saisir précisément les émotions qui traversent l’artiste et le transcendent dans l’instant. Les compositions de Frédéric tendent vers le minimalisme et l’abstrait, la palette s’illumine de teintes pastel, ou joue les contrastes en noir et blanc, laissant ainsi la place au foisonnement des sensations et des émotions.